En mai, prendre soin de Notre Dame des Apôtres

Le mois de mai arrive et avec lui le désir de sortir, de rencontrer les voisins, de se rencontrer dans divers partages. La chapelle Notre Dame des Apôtres (NDA) qui sert de lieu de célébration de la messe anticipée du samedi soir est parfaitement faite pour ces rencontres. En tant qu’église, elle est au milieu des maisons et des familles pour que les chrétiens qui s’y rassemblent vivent la proximité, la générosité et la communion vivante avec le quartier.

Notre Dame des Apôtres est aussi le lieu du scoutisme à Villejuif. Plus de 80 jeunes s’y retrouvent régulièrement, dans des locaux dédiés et le jardin des alentours. Ils aiment y jouer et entretenir de bonnes relations avec les voisins. Le thème de leurs entretiens de cette année est l’écologie.

Nous pouvons proposer d’autres activités culturelles et pastorales pour créer du dynamisme dans ce lieu. Il est possible d’en faire un lieu de formation et de partage biblique, d’y organiser de temps en temps une messe-partage, suivie d’un pique-nique dans le jardin. On peut y faire des concerts ou la fête des voisins. Ceux et celles qui aiment la louange peuvent y vivre des soirées de prière, etc.

Depuis l’engagement de notre doyenné dans la conversion écologique pour donner suite à l’encyclique Laudato Si’, nous avons le désir d’aménager un jardin partagé à NDA et d’y mettre un composteur. D’autres initiatives pilotées par l’équipe « église verte » du doyenné sont déployées dans le planning inséré dans cette lettre.

Puisse ce mois de mai, mois de Marie que nous ouvrons en accueillant la prière du rosaire les samedis avant la messe, servir d’élan vers de belles initiatives missionnaires et solidaires.

Lettre du Pape François pour le mois de Marie

Chers frères et sœurs,

Le mois de mai est maintenant proche, un mois au cours duquel le peuple de Dieu exprime avec une intensité particulière son amour et sa dévotion à la Vierge Marie. Il est de tradition, durant ce mois, de prier le chapelet à la maison, en famille. Une dimension, la dimension domestique, que les restrictions de la pandémie nous ont « forcés » à valoriser, également du point de vue spirituel.

C’est pourquoi j’ai pensé à proposer à chacun de redécouvrir la beauté de la prière du chapelet chez soi au mois de mai. Vous pouvez le faire ensemble, ou personnellement ; choisissez vous-mêmes, en fonction de la situation, en considérant les deux possibilités. Mais dans chaque cas, il y a un secret pour le faire : la simplicité ; et il est facile de trouver, même sur Internet, de bons modèles de prière à suivre.

Chers frères et sœurs, contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis en tant que famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve. Je prierai pour vous, surtout pour les plus souffrants, et vous, s’il vous plaît, priez pour moi. Je vous remercie et de tout mon cœur je vous bénis.

Rome, Saint Jean de Latran,

25 avril 2020
Fête de saint Marc, évangéliste

 

Le 28 février dernier nous étions dans la joie d’accueillir Monseigneur Dominique Blanchet, nouvel évêque de Créteil, et nous disions merci à Monseigneur Michel Santier pour les 13 ans qu’il vient de passer à la tête du diocèse. La devise de Monseigneur Blanchet est : « Mets ta joie dans le seigneur! », et celle de Monseigneur Santier : « Que ma joie soit en vous ». Avouez qu’en matière de joie nous sommes doublement comblés, surtout en ces temps moroses où la joie n’est pas évidente.
Saisissons surtout l’occasion pour comprendre ce qu’est la joie chrétienne, son origine et ses bienfaits dans notre vie de croyants.
La joie du chrétien vient de Jésus-Christ lui-même. De sa mort et sa résurrection qui sont la preuve que Dieu nous a aimés en lui depuis l’éternité, sans considération de nos mérites ou de nos fautes. La joie chrétienne vient donc d’en haut. Dans l’épître aux Galates, saint Paul en fait même « le fruit de l’Esprit-Saint » (Ga 5,22). On ne la recherche pas pour elle-même, on la reçoit comme une grâce à partager. Néanmoins, la joie chrétienne est aussi une joie qui s’apprend. C’est pourquoi dans les évangiles, Jésus ne cesse d’inviter les disciples à savoir se réjouir de la vraie joie. Aux douze envoyés en mission deux par deux et qui reviennent en claironnant que les démons leur sont soumis, Jésus rappelle que la seule joie qui compte c’est que leurs noms sont inscrits dans les cieux.
Jésus désigne cette même joie à ceux qui, comme les évêques, sont chargés de conduire la communauté chrétienne. Pour leur rappeler qu’ils doivent se préoccuper  des plus faibles et agir envers eux avec miséricorde, il raconte l’histoire du berger qui risque la vie de quatrevingt- dix-neuf brebis dans le désert et se réjouit d’avoir  retrouvé une seule brebis qui était égarée. La joie chrétienne, joie de Dieu et par conséquent joie donnée, n’en demeure donc pas moins une joie à recevoir et qui s’apprend. Au sortir du carême, nous la redécouvrons comme récompense de la part de Dieu pour quiconque fait l’aumône, la prière et le jeûne « dans le secret », c’est-à- dire en ne cherchant rien d’autre que de servir Dieu dans la simplicité et la vérité. Dans la vie interne d’une paroisse, la joie est le signe d’une communauté réconciliée et vivant du pardon, que l’Eglise et ses membres ont reçu du même Seigneur, grand en amour et riche en miséricorde. Pour finir, notons que pour ceux qui ne croient pas, la joie des chrétiens, notamment lorsqu’elle traverse les épreuves de la vie, est un  véritable témoignage. Elle témoigne alors de la grâce qui vient de la victoire de Jésus sur la mort et se lit sur le visage de ceux qui croient vraiment. C’est dans ce sens que saint Paul invite les chrétiens à « se réjouir dans le Seigneur » qui est l’unique source de la vraie joie. Aussi, réjouissons-nous et ne nous laissons pas voler notre joie. Le Pape François nous y a appelés dans l’exhortation apostolique « La joie de l’Evangile ». Nos deux évêques
nous orientent dans cette direction. Vers l’accueil de la joie qui demeure avant tout le cadeau du Ressuscité. Joyeuses fêtes de Pâques !

 

Benoît Hagenimana, Curé

Webinaire sur Haïti

le CCFD vous invite à un webinaire sue Haïti

Le jeudi 18 mars 2021 à 20h
et le jeudi 25 mars 2021 à 15h

une Conférence avec Jules Girardet du CCFD Terre Solidaire

Haïti est le pays le plus pauvre d’Amérique latine. 11 ans après le séisme qui a ravagé l’île, venez apprendre comment le CCFD-Terre Solidaire agit en Haïti grâce à ses
partenaires. Vous découvrirez les combats qu’ils mènent pour lutter contre la faim et les inégalités grâce à l’agroécologie et la défense de l’identité paysanne haïtienne.
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