Voeux 2022

Très très bonne année à toutes et à tous !

C’est le moment des vœux, alors que souhaiter ?

En ce début d’année, qui s’ouvre comme une page blanche à écrire, nous voudrions qu’elle soit faite de joies, de rencontres riches et belles, d’efforts et de victoires, d’échecs aussi pour mieux goûter les victoires, d’amitiés, de partages, d’attentions, et surtout d’amour, beaucoup d’amour. Une page blanche où tout est encore possible, où tout semble en attente, ouvert à l’avenir.

Mais les vœux ne sont pas que des souhaits que l’on rêverait d’écrire et qui ne dépendraient pas de nous. Un vœu c’est aussi une promesse, une volonté que l’on affirme. C’est un engagement que l’on prend. Alors, quel vœu faire aujourd’hui ? Tant de choses semblent nous échapper, tant de problèmes semblent nous tomber dessus. C’est vrai. Mais ce qui dépend de nous, c’est la façon de les vivre, c’est la façon de les habiter, de les recevoir.

Pour nous chrétiens, Jésus est un repère. Il est Dieu venu habiter parmi nous, homme parmi les hommes. Il est venu nous rejoindre jusqu’à toucher nos faiblesses et nos pauvretés. Et au début de sa mission, il s’est laissé baptiser par Jean dans le Jourdain, là où tous étaient en attente, en attente d’une vie plus vraie, plus juste, plus humaine. Jésus, par ce baptême, acceptait de prendre sur lui tout ce qui pesait sur notre humanité, toutes ces tuiles qui tombaient sur elle, de générations en générations. Et c’est là, au fond du trou, qu’Il a entendu cette voix venant du ciel et qui disait : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

Entendre cela, ça change tout. Ça change la façon de vivre, puisqu’on se sait aimé, infiniment aimé. Alors, s’il y a un souhait à formuler pour cette nouvelle année, ce serait celui-là : que je reste attentif à cette voix, qui, quoiqu’il arrive, me dira aussi et encore : « Toi, tu es mon enfant bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

Jacques Béchet, diacre