Retour sur la rencontre du 5 février

Nous avons osé inviter à un temps de partage le samedi 5 février. Nous, c’est le bureau de la Mission Ouvrière Locale (MISSOL) de Villejuif.

Pour vivre notre caractéristique  « d’Eglise en sortie », nous nous sommes réunis pour choisir un thème de réflexion pour une rencontre. L’article de la revue Témoignage (revue de l’ACO – Action Catholique Ouvrière) nous a séduits : Vivre heureux en quartier populaire. Nous avons réalisé un flyer d’invitation portant ces questionnements : dans mon quartier, qu’est-ce qui me plait, qu’est-ce qui me manque, qu’est-ce qui favorise le vivre ensemble, de quoi rêvons-nous ?

Nous avons invité les personnes de notre « carte de relations » – c’est-à-dire des personnes que nous connaissons sur la ville – et nous nous sommes retrouvés à vingt cinq, dont huit personnes qui venaient pour la première fois à nos rencontres.

Nous avons commencé par le slam sur Saint Denis de Gand corps malade, puis deux témoignages du vécu en quartier populaire : un club de pétanque et une équipe de jardinage qui ont été applaudis, puis mise en carrefours et remontées.

Ce qui nous a tous étonnés, c’est la joie de se rencontrer, de s’accueillir, un climat de bienveillance, l’écoute, la simplicité des échanges, un partage en profondeur sur ce qui bouge en nous quand on se fait proche. Les personnes ont parlé positivement de leur quartier : le plus important ce sont les relations entre les gens. Un regard positif. Un invité notait un sentiment de paix : n’est-ce pas le signe de la présence du Christ qui nous dit : je vous donne ma paix ?

Nous avons terminé par la prière, proposée par Témoignage, projetée sur l’écran, accompagnée d’une belle photo et proclamée par l’une de nous : Seigneur, que ce jour soit lumière ! Etonnamment on y retrouvait les mots partagés en carrefours :  faire le premier pas, dire bonjour, sourire aux voisins. Quel silence pour l’accueillir ! Et après cela, joie partagée.

Ce que nous avons vécu, c’est une amorce de révision de vie et un vrai partage de foi. Nous avons cru que c’était possible, c’était un acte de foi

Nous sommes heureux d’avoir osé la rencontre, d’avoir cru que c’était réalisable. Nous avons fait notre possible. La réponse ne nous appartenait pas. Elle nous a été donnée. Merci !

Pour le bureau de la Missol,

Jehanne