Le Conseil Economique Paroissial (CEP)

Le Conseil Économique Paroissial participe avec le curé à tout ce qui concerne l’administration temporelle » de la paroisse. Il doit aider à la bonne gestion du patrimoine financier et immobilier de la paroisse dans la perspective de servir la mission de l’Eglise , dans un esprit d’ouverture et de solidarité au doyenné, au vicariat et au diocèse.

Pour cela :

Il étudie et vérifie le budget prévisionnel de la paroisse.

Il prévoit les ressources nécessaires et se préoccupe de leur rentrée régulière.

Il s’assure de l’entretien régulier et de l’adaptation de l’immobilier aux besoins pastoraux.

Il participe à la recherche des moyens financiers et immobiliers pour faire face aux évolutions de l’église locale et diocésaine.

Il s’assure de la bonne exécution de la collecte du « Denier de l’église ».

Il contrôle et approuve les comptes chaque année.

Il vérifie leur conformité avec les normes diocésaines et nationales.

Les dépenses et recettes de la paroisse et du doyenné

les recettes :

Dans chaque diocèse, cette libre participation annuelle des catholiques voudrait pouvoir assurer la vie matérielle des prêtres et la rémunération des laïcs salariés en mission dans l’Église. Autant dire que la participation à la campagne annuelle du Denier de l’Eglise est un devoir moral pour quiconque se dit catholique, un geste d’appartenance et de responsabilité.

D’ailleurs, posons-nous vraiment la question :
SI LES CATHOLIQUES NE DONNENT PAS A LEUR EGLISE LES MOYENS DE REMPLIR SA MISSION, QUI LES LUI DONNERA ?

L’Etat ou la Commune ?
Mais la République française ne salarie aucun culte et la maison paroissiale comme 3 sur 4 de nos églises de Villejuif (construites après 1905) sont à la charge intégrale de la communauté catholique !

Des croyants d’autres religions ?
Ils sont, de fait, un certain nombre dans notre Commune. Mais convenons qu’ils ont des solidarités plus naturelles et leurs propres soucis d’argent.

De riches mécènes ?
Qu’ils se signalent ! :-) Pour l’instant, soyons rassurés : il n’y a aucun risque de collusion entre l’Eglise à Villejuif et les puissances d’argent !

Des athées philanthropes ?
Pourquoi pas ? Nous acceptons tous les dons. Mais la concurrence est rude entre associations de bienfaisance !

A Villejuif, malgré la crise, plusieurs centaines de familles participent à la collecte du Denier de l’Eglise et leur nombre tout comme le montant de leur don ont même même augmenté en 2017.
A tous ces donateurs, un très grand merci pour cette manière bien concrète qu’ils ont de montrer leur attachement à la vie et à la mission de l’Eglise.

Mais il nous faut encore responsabiliser au Denier de l’Eglise tous les autres baptisés !
Certains disent ne pas en avoir entendu parler (incroyable !)…
D’autres, qui sont bien contents de trouver l’Eglise quand ils en ont besoin, se reposent sur les autres – et notamment sur les pratiquants réguliers – pour assurer la vie quotidienne de leur Eglise…
D’autres encore, très engagés dans la vie ecclésiale, pensent de façon simpliste qu’ils donnent déjà assez en nature et qu’ils sont donc dispensés de verser au Denier… oubliant qu’il n’y a pratiquement que des bénévoles dans l’Eglise et que si tous tenaient le même raisonnement, nos paroisses seraient rapidement asphyxiées !
D’autres enfin pensent qu’en cette période de crise ils n’ont pas les moyens de participer financièrement au Denier de l’Eglise… oubliant d’une part que le partage des biens constitue l’identité même de l’Eglise depuis ses débuts (Ac 2,44-45), d’autre part que l’essentiel n’est pas de donner plus qu’on ne peut donner, mais bien de participer, donnant ainsi un signe concret de son appartenance à l’Eglise catholique.

Et si l’on faisait la quête de manière nouvelle, originale et ludique ?
Désormais, à Villejuif, même sans monnaie, je peux en effet donner à la quête en un clic sur mon mobile ! L’appli La Quête est gratuite, rapide à installer, facile à utiliser.
http://www.appli-laquete.fr
Je la télécharge chez moi ; je rentre mon numéro de carte bancaire, c’est 100% sécurisé ; je choisis ma paroisse ; je donne à la quête.
Sympa, non ? D’autant que même si la grippe me retient au fond de mon lit, je peux quand même participer à ce geste de partage !

« Tous ceux qui étaient devenus croyants vivaient ensemble, et ils mettaient tout en commun ; ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous selon les besoins de chacun. » (Actes des Apôtres, 2, 44-45).

Geste de partage inscrit au cœur même de la célébration eucharistique, la quête se veut un signe concret de la communion fraternelle qui doit caractériser les disciples de Jésus.

Malheureusement, le sens de cette collecte semble s’être un peu perdu et nombre de paroissiens y voient plus une occasion de se débarrasser de leurs petites pièces de menue monnaie que de participer à un réel partage. Le passage du franc à l’euro n’a peut-être pas arrangé les choses et les conseils économiques de nos paroisses ne peuvent que nous rappeler cette évidence :
A la quête, 2 euros, ce n’est pas de trop !

COMBIEN ÇA COÛTE ?

Tout sacrement est un don gratuit que Dieu nous fait. Il n’a donc pas de prix !

Cependant, l’Eglise ne vit que de la participation financière des fidèles qui la composent. Avec la quête du dimanche et le Denier de l’Eglise, les offrandes liées aux diverses célébrations sont ses seules ressources.

Nous invitons donc les familles qui ne participent que peu à la quête du dimanche et pas encore au Denier de l’Eglise à prendre leurs responsabilités et à se montrer particulièrement généreuses lors de ces célébrations au caractère familial très marqué.
Il ne s’agit pas en effet d’évaluer le coût total d’une prestation (éclairage et chauffage de la salle puis de l’église dans lesquelles se sont déroulées la préparation et la célébration, quote-part des impôts locaux, travail de secrétariat, temps passé par un prêtre qui doit pouvoir recevoir un traitement en fin de mois, etc) pour en déterminer le prix le plus juste, mais de permettre à tous les baptisés de donner à leur Eglise les moyens matériels de remplir sa mission, au-delà du service qu’ils en attendent ponctuellement.

« CHACUN DOIT DONNER COMME IL A DECIDE DANS SON CŒUR, SANS REGRET ET SANS CONTRAINTE ; car Dieu aime celui qui donne joyeusement » (2 Co 9,7)

Plutôt donc que des tarifs, nous indiquons, pour chaque offrande, un ordre de grandeur, chaque famille décidant en conscience du montant de l’offrande qu’elle peut et veut faire, compte tenu de ses revenus, de ce qu’elle envisage comme dépenses pour cette fête de famille et de l’intérêt qu’elle porte à la vie de l’Eglise locale.

Pour le baptême d’un enfant préparé et célébré à Villejuif, nous suggérons une somme comprise entre 100 et 150 € et, pour un baptême préparé à Villejuif mais célébré dans une autre paroisse, entre 50 et 70 € (puisqu’il est normal de penser aussi à la communauté où sera célébré le baptême). Le chèque est à libeller à l’ordre de votre paroisse à Villejuif.

Pour la fête du mariage, les dépenses engagées globalement sont beaucoup plus considérables et la préparation du mariage religieux mobilise, sur plusieurs mois, différents membres de la communauté paroissiale.
Pour un mariage dans une église de Villejuif, nous vous suggérons une offrande de 200 à 300 € et, pour un mariage célébré ailleurs mais préparé à Villejuif, une participation de l’ordre de 100 à 150 € serait la bienvenue.
Le chèque sera libellé « à l’ordre de la Paroisse ».

La prière à une intention particulière (un motif d’action de grâce, l’anniversaire d’un événement familial important, un parent ou ami en difficulté que l’on veut confier à la prière de la communauté, un défunt que l’on souhaite recommander à Dieu) au cours de la messe du dimanche ou de semaine peut aussi donner lieu à une offrande, appelée « honoraire de messe », dont le montant est fixé, à titre indicatif, par l’Eglise de France à 17 €.

Pour une célébration d’obsèques – et même s’il ne s’agit pas d’un sacrement – le même principe est adopté et la famille est invitée à faire, non pas à l’entreprise de Pompes Funèbres mais directement à la paroisse, une offrande comprise entre 170 et 300 €. Le chèque est alors libellé « à l’ordre de la Paroisse ».

Le Denier de l’Eglise, les quêtes et les offrandes versées à l’occasion d’un baptême, d’un mariage ou d’une célébration d’obsèques devraient pouvoir couvrir les frais de fonctionnement de nos paroisses (traitement des prêtres et laïcs salariés, électricité, chauffage, téléphone, petit entretien, etc).

Mais il est clair que dès que survient une dépense exceptionnelle (mise aux normes d’accessibilité aux personnes handicapées de la maison paroissiale, travaux pour aménager le nouvel accueil et amener l’eau à la sacristie de Ste Colombe, etc), ces ressources sont radicalement insuffisantes.

Seules des ressources exceptionnelles peuvent nous aider à assumer ces dépenses exceptionnelles !

Il convient donc d’encourager les chrétiens qui le peuvent à consentir des legs ou donations en faveur de leur paroisse ou du diocèse par l’intermédiaire de l’Association Diocésaine de Créteil.

C’est une formule simple qui permet de faire bénéficier de son héritage à la fois ses proches ET l’Eglise, conformément à la loi.
C’est manifester son soutien à l’Eglise, mais aussi profiter d’avantages fiscaux, puisque les dons et legs reçus par l’Association Diocésaine sont exempts de tous droits de mutation (code général des impôts – art.795-10).

Rédiger ainsi son testament en prévoyant un legs à l’Association Diocésaine de Créteil, c’est permettre à notre Eglise d’assurer à long terme les moyens financiers de sa mission et puis – faut-il le rappeler ? – cela ne fait pas mourir plus vite ! :-)

Votre Contact

Marine Caillé,
notre déléguée Legs, est à votre disposition.
Tél : 01 45 14 08 18
Mail : legs@eveche-creteil.cef.fr

Association Diocésaine de Créteil
2 avenue Pasteur Vallery-Radot
94000 Créteil

les dépenses :

Le saviez-vous ?
3 sur 4 de nos églises (église Ste Thérèse, chapelle Notre-Dame des Apôtres, église Ste Colombe) et les locaux paroissiaux qui les entourent ont été construites après la loi dite « de séparation des Eglises et de l’Etat » qui date de 1905. Leur entretien incombe donc exclusivement à la communauté catholique.

Donnons un bref aperçu du budget que cela représente :

Pour la seule année pastorale 2011-2012, il nous en a coûté ainsi 23.000 € pour les travaux à la maison interparoissiale de la ruelle au Puits (accès aux personnes handicapées avec plan incliné, remplacement de la porte d’entrée, modification des sanitaires et travaux dans la cuisine du rez-de-chaussée). En 2017, nous avons encore dépensé plus de 5.000 € pour l’isolation thermique du couloir près du patio.

A Ste Thérèse, il a fallu dépenser 15.000 € pour transformer le presbytère et le rendre capable d’accueillir dans des conditions décentes un couple foyer d’accueil.

A Ste Colombe, il nous a fallu débourser 5.000 € pour le creusement d’une tranchée et l’alimentation en eau de la sacristie et encore 5.000 € pour l’isolation et le cloisonnement du local d’accueil, la reprise des peintures extérieures et sa signalisation. Et tout cela, sans compter les importants travaux réalisés par une vaillante équipe de paroissiens bénévoles !

Quant à la vieille église communale St Cyr-Ste Julitte, nous en finançons pendant l’année tout l’éclairage et le chauffage, et le remplacement de la moquette du chœur nous a coûté récemment 3.000 €.

Ce sont là, au total, des dépenses très considérables auxquelles nous ne pouvons faire face que grâce à la solidarité des autres Catholiques du diocèse de Créteil. C’est dire aussi qu’il nous faut pouvoir bénéficier du produit de tel ou tel legs ou donation.

La vitalité d’une paroisse ou d’un secteur pastoral repose pour l’essentiel sur le dynamisme et le dévouement d’un grand nombre de chrétiens qui assurent bénévolement les services les plus divers. C’est une force que bien des associations nous envient à juste titre !

Néanmoins, il est des tâches techniques (secrétariat, ménage ou cuisine) qui nous ont conduit à employer, sur Villejuif, 2 salariés à temps partiel, en plus des 3 prêtres.

la solidarité diocésaine :

Devant le péril d’une famine à Jérusalem, les Actes des Apôtres nous racontent comment, aux premiers temps de l’Eglise, Paul organisa à Antioche une collecte : « les disciples décidèrent d’envoyer des secours, chacun selon ses moyens, aux frères qui habitaient en Judée. C’est ce qu’ils firent : ils envoyèrent leurs dons aux Anciens de l’Eglise, par l’intermédiaire de Barnabé et de Saul ». (Actes des Apôtres, 11,27-30)

Aujourd’hui encore, la solidarité à l’intérieur de l’Eglise n’est pas un vain mot et elle s’exprime de plusieurs manières.

Il y a d’abord la contribution diocésaine qui permet une péréquation entre secteurs pastoraux ayant des populations plutôt aisées et donc des revenus assez réguliers et d’autres secteurs avec un budget plus difficile à équilibrer, les premiers payant plus pour que les seconds puissent, avec moins de moyens, mener à bien, eux aussi, leurs projets pastoraux.

Il y a ensuite la caisse de solidarité qui permet, chaque année, de donner un coup de pouce à telle ou telle paroisse qui a du mal à financer l’un ou l’autre de ses projets.

Il y a enfin, récemment mis en place, le système Barnabé (voir plus haut l’épisode raconté dans les Actes des Apôtres) qui fait jouer la solidarité entre paroisses en les mettant en « vis-à-vis » : une paroisse qui aurait de la trésorerie pourrait décider d’aider une paroisse qui a un projet pastoral validé, mais peu ou pas de trésorerie.

C’est ainsi, par exemple, que les travaux d’aménagement de l’accueil à Ste Colombe de Villejuif sont financés dans leur quasi totalité par une subvention accordée par la paroisse St Saturnin de Nogent-sur-Marne et que la paroisse de Cachan a fait un don de 10.000 € à la paroisse St Cyr-Ste Julitte de Villejuif pour participer aux travaux de la maison interparoissiale (aménagements de la salle de la Cascade).

Nés en 1931 de l’initiative du Cardinal Verdier, les Chantiers du Cardinal voulaient prendre acte de la nouvelle situation créée par le vote, en 1905, des lois dites de séparation des Eglises et de l’Etat qui, entre autres dispositions, interdisaient désormais à l’Etat et aux communes de construire des lieux de culte. Il s’agissait donc – et il s’agit toujours – pour cette institution d’organiser le financement et la construction de nouvelles églises, en collectant des fonds dans les paroisses (grâce aux célèbres « carnets de bâtisseurs ») et en fédérant des talents divers (architectes et artistes).
Dans le contexte de 1931, cela devenait d’autant plus nécessaire qu’avec l’explosion démographique de la région parisienne les petits villages de la banlieue devenaient de véritables villes, où se pressaient ceux qui arrivaient d’ailleurs, de province ou de l’étranger.

Dès 1934, les Villejuifois bénéficièrent du dynamisme des Chantiers qui réalisèrent, pour les quartiers Nord de la ville, la chapelle Ste Thérèse, avant qu’elle ne devienne église paroissiale en 1949.

Cinq ans plus tard, en des temps difficiles, les Chantiers firent encore à Villejuif le pari de l’avenir. C’est ainsi qu’en 1939 fut décidée la construction d’une chapelle de secours couvrant l’ensemble Vitry Villejuif alors en pleine urbanisation. Ce petit sanctuaire, dédié à Notre-Dame des Apôtres, fut consacré en 1941 comme la 108ème réalisation des Chantiers du Cardinal et les Villejuifois sont heureux de s’y retrouver chaque samedi soir ainsi que pour diverses cérémonies à effectif limité.

Nous sommes encore reconnaissants aux Chantiers d’avoir décidé, en 1966, puis réalisé la construction d’une « véritable » église accolée à l’ancienne cabane de planches qui, avant la guerre de 1939, servait de chapelle au Père Christian Roussin et aux habitants du quartier de Sainte-Colombe.

Ce sont encore les Chantiers qui intervinrent, dans les années 1974 pour la construction du centre interparoissial de la ruelle au Puits.

Les Villejuifois savent donc tout ce qu’ils doivent à la solidarité des Catholiques d’Île-de-France et à l’Œuvre des Chantiers du Cardinal. Aussi ont-ils à cœur de se montrer généreux lors de leur collecte annuelle.

Dans notre diocèse, une rénovation est en cours : LA MAISON DE MADELEINE DELBREL (94) SERA INAUGURÉE LE 15 MAI 2020

https://www.chantiersducardinal.fr/actualites-des-projets/madeleine-delbrel-ivry.html

Ce sont des quêtes supplémentaires effectuées certains dimanches à la sortie des messes dans toutes les paroisses d’un même diocèse pour répondre à un besoin spécifique de l’Eglise au niveau universel ou au moins régional : quête pour la mission universelle de l’Eglise, pour les aumôneries d’hôpitaux, pour l’Institut Catholique de Paris, pour le Secours Catholique, pour les séminaires, etc.

Nombreuses sont ainsi les occasions (en dehors des périodes de congés scolaires, c’est pratiquement un dimanche sur deux !) qu’ont les communautés locales de montrer que leurs difficultés propres et la faiblesse de leurs moyens n’ont pas trop altéré leur sens de la communion fraternelle ni rétréci leur vision de l’Eglise et de sa mission.