En 1926, un prêtre, Vladimir GHIKA, originaire de Constantinople, déclare « Il me semble que je dois aller vivre dans un coin de la banlieue parisienne, là où l’absence de Dieu est la plus sensible. L’Archevêque Mgr Chaptal ne m’a pas découragé et met à ma disposition un petit terrain dans la banlieue sud, rue Pasteur à Villejuif. Je m’y installe donc, dans une cabane en planches. Plus tard, il y aura une pièce rue Pasteur où des prêtres viendront dire la messe et même éventuellement baptiser ».
Quelques années plus tard, la création d’une chapelle est décidée, elle sera construite par les Chantiers du Cardinal.
D’abord prévue dans le même quartier, elle finit par être bâtie rue des Sorrières, actuellement rue Sacco et Vanzetti. Elle fut dédiée à Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, probablement parce que le Père Ghika lui vouait une affection particulière et qu’elle était l’objet d’une grande dévotion populaire.

Extrait d’un livret édité pour les 60 ans de la paroisse.

à l’origine de l’église Ste Thérèse et de sa paroisse

En 1926, est prêtre du diocèse de Paris, Vladimir GHIKA, originaire d’une famille princière de Roumanie, né dans l’orthodoxie et passé au catholicisme.

Il déclare :  » Il me semble que je dois aller vivre dans un coin de la banlieue parisienne, là ou l’absence de Dieu est la plus sensible. L’archevêque Monseigneur CHAPTAL ne m’a pas découragé et met à ma disposition un petit terrain dans la banlieue sud, rue Pasteur à Villejuif. Je m’y installe donc, dans une cabane en planches. Plus tard, il y aura à cet endroit une salle où des prêtres viendront dire la messe et célébrer des baptêmes. »

Quelques années plus tard, la construction d’une chapelle est décidée, sous l’égide des Chantiers du Cardinal. Initialement prévue dans le même quartier, elle est finalement bâtie rue Sacco et Vanzetti (anciennement rue des Sorrières) et dédiée à Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, probablement parce que le père GHIKA lui vouait une affection particulière et qu’elle était l’objet d’une grande dévotion populaire.

Membre du comité directeur des Congrès Eucharistiques Internationaux), le P. Ghika, après ses années villejuifoises (1927-1931), voyage dans le monde entier. En mai 1931, il reçoit d’ailleurs du pape Pie XI le titre de protonotaire apostolique… ce qui lui vaut d’être désigné désormais, quoique n’étant pas évêque, comme « Monseigneur Ghika ».

En 1939, lorsque la guerre éclate, il est en Roumanie pour y œuvrer auprès des lépreux. Il y reste pour être aussi auprès des réfugiés Polonais. A la fin de la guerre, il reste encore fidèle à ses compatriotes, alors que l’installation du nouveau régime communiste stalinien laisse entrevoir une période de surveillance et de persécution pour l’Eglise catholique.

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Accusé d’être un espion au service du Vatican, Mgr. Ghika est arrêté le 18 novembre 1952 (à l’âge de 78 ans), torturé et emprisonné dans le fort de Jilava, près de Bucarest, où il meurt le 16 mai 1954.

Reconnu martyr de la foi, il est proclamé « Bienheureux » par le pape François, à peine élu. La célébration officielle de sa béatification a eu lieu le samedi 31 août 2013 à Bucarest.

Mémoire sera désormais faite de lui chaque 16 mai, jour anniversaire de sa mort.