Retour sur le mois de la création

Le 2ème édition du mois de la création a eu lieu sur 3 week-end en septembre en démarrant avec une exposition Laudato Si de Yann Arthus-Bertran dans l’église de St Cyr-Ste Julitte. Entre le concert du conservatoire le samedi soir et la journée des Arts de rue le dimanche, de nombreux villejuifois ont pu admirer ces belles photos de notre planète vue du ciel, agrémentées d’explications et d’extraits tirés de l’encyclique Laudato Si du pape François. Le week end suivant, nous nous sommes plongés dans les poubelles… ou plutôt les déchets de la ville de Roubaix avec un documentaire sur le zéro déchet. A cette occasion, l’Eglise Verte a pu prendre sa place parmi les associations de la ville soucieuse de l’environnement et être reconnue par la mairie. Enfin, le 2 octobre, l’équipe Laudato Si du diocèse a rassemblé les paroissiens investis ou curieux de cette démarche d’écologie intégrale au couvent de l’annonciade à Thiais pour une journée d’échanges, d’approfondissement de nos engagements et de prière à la lumière de Saint François d’Assise.

Église Verte de Villejuif, objectifs atteints ?

Pour l’année 2021, l’Église Verte s’était donnée des objectifs pour les 4 églises de Villejuif. Vous pouvez retrouver le détail sur cette page.

Nous avançons petit à petit vers cette écologie intégrale que le pape François nous propose dans son encyclique. Ces petits pas sont essentiels car la conversion écologique n’est plus une option.
Pour ceux qui craindraient que l’Église s’engage dans une voie politique quand elle parle d’écologie, voici quelques extraits qui élargissent le champ des possibles proposés par le pape : L’écologie dont on parle ici est bien une écologie intégrale :« Nous ne pouvons pas prétendre soigner notre relation à la nature et à l’environnement sans assainir toutes relations fondamentales de l’être humain (119). « une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres » (n° 49) et c’est pourquoi il parle de conversion écologique bien plus engageante que la transition écologique.  « (Nous avons) besoin d’une conversion écologique qui implique de laisser jaillir toutes les conséquences de la rencontre avec Jésus-Christ sur les relations avec le monde..»(217)